AMF
« Cela relève plus de l'exagération »
Posté le 22 Septembre 2011
Interrogé aujourd'hui par la Nouvelle République sur les emprunts toxiques de Dexia, je rappelle quelques réalités : les collectivités locales sont bien gérées et seule une dizaine d'entre elles sont sévèrement menacées par ces emprunts.
Hier, Libération titrait à la une : « Dexia, la banque qui a ruiné 5.000 communes ». L'établissement bancaire qui était, jusqu'à 2008, le partenaire privilégié des collectivités locales pour leurs investissements a contracté une série de prêts qualifiés de toxiques avec plus de 5.000 collectivités en France. Des emprunts mixtes - une part fixe et une part variable indexée sur la parité euro-franc suisse - qui auraient généré des taux d'intérêts démentiels suite à la crise des marchés financiers. Le quotidien s'est procuré une liste de ces collectivités qui, en 2009, voyaient ainsi leurs dépenses d'investissement exploser...
"J'ai décidé de présenter ma candidature"
Posté le 13 Septembre 2011
Chers Amis, Chers Collègues,
Au moment où nos communes et intercommunalités sont fragilisées et sont confrontées à une triple régression :
de la décentralisation,
des finances locales,
des services publics ;
il convient d’engager une action combattive et unie au service des Communes de France.
C’est pourquoi, j’ai décidé de présenter ma candidature à la Présidence de l’Association des Maires de France lors de son Congrès qui se tiendra à Paris du 21 au 24 novembre prochain.
Je veux donner le nouvel élan indispensable pour promouvoir nos collectivités et porter les valeurs qui nous rassemblent : liberté, justice, solidarité et laïcité.
André LAIGNEL,
Maire d’Issoudun.
Régressions
Posté le 02 Septembre 2011
L’avalanche de réformes, de textes, de normes qui, semaine après semaine et souvent dans le flou et la confusion, touchent nos collectivités locales, a eu pour conséquence une mobilisation intense de l’Association des Maires de France et de ses services. Ces combats menés dans l’unité ont permis de nombreuses améliorations et même parfois d’éviter le pire. Mais malgré notre vigilance active, quatre lettres semblent symboliser la période que nous vivons : R.G.P.P. pour REGRESSION Générale des Politiques Publiques.