AMF
Pour un vrai Pacte de Solidarité et de Progrès
Posté le 24 Novembre 2011
Face à l'intransigeance des élus de Droite, il n'a pas été possible de trouver un accord sur une résolution générale pour refermer ce 94ème Congrès de l'AMF. Ci-après donc la proposition de résolution générale des Maires socialistes et de progrès portant sur la création d'un vrai Pacte de Solidarité et de Progrès entre les collectivtés locales et l'Etat.
Les maires et présidents de communautés de France, rassemblés en ce 94e Congrès, représentant toutes les régions de métropole et d’Outre-mer, ont fait entendre leurs très graves préoccupations et inquiétudes au cours de ces trois journées de débats : la responsabilité qui pèse sur eux, dans une société marquée par la crise, est de plus en plus forte . a lors que leurs moyens sont de plus en plus restreints. Confrontés à la triple régression de la décentralisation, des services publics et des finances, ils veulent pouvoir continuer à agir pour l’intérêt général mais en appellent à une meilleure prise en considération de leur rôle et de leurs contraintes.
Souvent mises injustement en accusation pour leurs dépenses, les collectivités doivent être, au contraire, considérées comme un atout pour faire face à la crise. Le redressement des finances publiques ne pourra pas passer par des injonctions de l’Etat aux collectivités de dépenser moins mais par une action commune et solidaire pour contribuer à l’effort national.
Cela implique un tout autre mode de relation entre l’Etat et les collectivités, en particulier que le respect se substitue au dénigrement, que la critique cède le pas au dialogue, que la méfiance fasse place à la confiance. C’est en effet un véritable « pacte de confiance », nécessitant que l’Etat et les collectivités discutent ensemble, en partenaires responsables, des mesures à prendre pour le bien de l’intérêt général, qui doit être instauré.
Si vous pensez que tout va bien, je ne suis pas votre candidat !
Posté le 23 Novembre 2011
Mes chers collègues, si vous pensez que tout va bien et que, si ça va mal, on n’y peut rien, disons-le clairement, je ne suis pas votre candidat !
Mais si vous ne supportez plus les injustices qui vous sont faites, l’absence de dialogue, l’abaissement de notre fonction ; si vous refusez d’être les boucs émissaires de la crise, la casse des services publics ; si vous refusez de voir nos libertés reculer ; mais aussi, si vous êtes fiers d’être maires et que vous voulez, simplement, les moyens de votre mission et le respect – oui, est-ce trop demander ?– le respect qui est dû à votre engagement,
Alors je suis votre candidat !
Ces trois régressions qui sont en marche
Posté le 22 Novembre 2011
Mardi 22 novembre, à la tribune du 94ème Congrès des Maires de France, André Laignel a présenté le rapport d'activité 2011.
Chers Collègues ,
Nous avons dû faire face tout au long de l'année qui vient de s'écouler à des textes se multipliant, s'additionnant, parfois se télescopant, et les services de l'AMF ont dû être sur tous les fronts.
Je voudrais à ce moment de mon propos commencer par leur rendre hommage. Nous avons la chance d'avoir au siège de l'Association des maires de France des femmes et des hommes compétents, engagés, loyaux et je pense que c'est l'une des richesses de notre association que ces femmes et ces hommes qui, tout au long de l'année, sont à votre service. Je pense que nous pouvons collectivement les remercier en les applaudissant.
J'ai dit « une année chargée », elle est retracée dans le rapport écrit que chacun d’entre vous a reçu, je ne vais pas, vous vous en doutez, le paraphraser, je vous y renvoie donc. C'est d'ailleurs sur ce rapport écrit que vous devrez le moment venu, c'est-à-dire à partir de demain, voter quitus ou non à l'Association des maires de France dans son action pour toute l'année qui vient de s'écouler.
Mais, au-delà de ce qui est retracé, qui est important, il y a bien entendu un certain nombre de sujets d'actualité, qui requièrent notre attention et qui, pendant ces trois jours, vont être au cœur des débats que nous allons devoir mener ensemble.
L'année a été rude, je ne pense pas que l'expression soit exagérée, ce sont des réformes, je le disais tout à l’heure, qui se sont empilées, parfois télescopées, quelques-unes bricolées, d'autres brutales parfois.
Au total et malgré l’excellent travail accompli par l'Association des maires de France, je dirai que le compte n'y est pas. Nous avons évité le pire, mais nous sommes dans beaucoup de domaines loin de l'acceptable.
Congrès de l'AMF : Sarkozy à la manoeuvre
Posté le 04 Novembre 2011
Nicolas SARKOZY, sans doute inquiet de l’accueil qui aurait pu lui être réservé par les élus participant au 94ème Congrès de l’Association des Maires de France, qui aura lieu du 22 au 24 novembre, a choisi d’inviter un certain nombre de maires à l’Elysée, comme en 2009, année où il s’était déjà dérobé.
Cette invitation, le mercredi du Congrès à 17 h 30, se situe entre les deux tours de l’élection du Président de l’AMF où nous espérons qu’il y aura ballottage.
C’est donc une interférence grave dans le processus électoral, une pression et une manœuvre, totalement inacceptables, qui sont de nature à entacher la régularité du vote.
C’est pourquoi j'ai décidé de ne pas me rendre à cette convocation et d’appeler les maires à refuser cette intrusion dans notre processus démocratique.
Congrès des Maires : un enjeu décisif
Posté le 28 Octobre 2011
Au moment où nos communes et intercommunalités sont fragilisées et sont confrontées à une triple régression de la décentralisation, des finances locales, des services publics, il convient d’engager une action combattive et unie au service des Communes de France. Les 22, 23 et 24 novembre 2011, se tiendra le Congrès de l’Association des Maires de France et des Présidents d’EPCI à Paris. Cet événement auquel je vous invite à participer nombreux, a pour thème « Le Maire, l’intérêt général et le citoyen ».
Le gouvernement et l’Etat sont dans le dénigrement permanent. Ils expliquent depuis plusieurs années que les collectivités seraient trop nombreuses, coûteraient trop cher, seraient mal gérées et trop endettées. Un tel discours affaiblit la confiance de la population vis-à-vis des élus. Cela est inacceptable parce que cela est mensonger !