AMF
L’aggravation de la situation des Départements et des Régions est préoccupante
Posté le 03 Juillet 2012
Secrétaire général de l’Association des Maires de France, Maire d’Issoudun, ancien Ministre, j'ai présenté ce matin, mardi 3 juillet, deva
"Les collectivités locales sont une chance, Monsieur le Président..."
Posté le 09 février 2012
Demain, vendredi 10 février, je participerai, en tant que Secrétaire général de l’Association des Maires de France et Président de l’Observatoire des Finances Locales, à la Conférence Nationale sur les finances locales. Cette réunion de travail, présidée par le Chef de l’Etat, réunira à l’Elysée deux représentants des maires, deux représentants des Conseils généraux, deux représentants des Conseils régionaux et les Présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat.
Au moment où le Comité des Finances Locales lors de sa séance de mardi 7 février a été caractérisé par la répartition de la pénurie budgétaire et le recul des dotations de l’Etat, et, face au Président de la République, qui considère les collectivités locales et territoriales comme un fardeau, je défendrai au contraire l’idée que nos collectivités, parce qu’elles répondent aux attentes de nos concitoyens, sont une chance pour la France !
André LAIGNEL
L'AMF trouve enfin un accord
Posté le 09 Décembre 2011
A la suite du Congrès de l’Association des Maires de France qui s’est terminé sur un désaccord grave, les élus de Droite ayant refusé la mise en œuvre de la parité politique et l’adoption d’une Résolution finale, contrairement aux équilibres régissant jusque là la vie de l’AMF, Jacques PELISSARD pour la Droite et moi-même pour la Gauche, nous nous sommes rencontrés à deux reprises afin de négocier les éléments permettant de sortir de cette crise très préjudiciable pour l’ensemble des Maires de France.
Un accord a été finalement trouvé. Il porte sur deux points essentiels demandés par les élus de Gauche.
le retour au respect intégral de la parité politique. Cela s’est traduit mon élection à l’unanimité au poste de Secrétaire général ; le poste de trésorier général et 5 présidences de commissions sur 10 revenant aux élus de Gauche.
la création d’une commission spéciale paritaire, chargée de la réforme des statuts de l’AMF afin de la démocratiser et de rééquilibrer son mode de fonctionnement.
Cette commission devra rendre son rapport avant fin mars 2012.
A l’issue de cette période, si un accord se révélait impossible, la question du maintien des élus de Gauche et de Progrès au sein de l’AMF se trouverait posée, ceux-ci n’ayant pas vocation, alors qu’ils représentent la majorité de la population, mais aussi des cotisations, à accepter d’être de simples faire-valoir.
Par ailleurs, les 18 membres du bureau - sur 36 - élus de Gauche, écologistes et de progrès ont décidé de constituer un groupe d’action et de réflexion au sein de l’AMF.
AMF : la Droite provoque la crise !
Posté le 28 Novembre 2011
Pour la première fois, un Congrès de l’Association des Maires de France s’est terminé sans qu’une résolution finale ait été adoptée, fixant les points de convergence et les axes d’action rassemblant les Maires et Présidents de Communautés dans leur diversité et l’unité.
Le Président de l’AMF n’a pas souhaité la simple discussion d’un texte dont les bases existaient et qui aurait pu, par le débat, permettre le rassemblement.
Au moment où les Communes, mais aussi les Départements et les Régions, sont malmenées, souvent dénigrées et financièrement étouffées, la seule réponse des représentants de la droite à l’AMF est donc le refus de la confrontation d’idées et un assourdissant silence en réponse aux attentes des Maires de notre Pays.
De plus, M. PELISSARD et ses collègues ont refusé de mettre à l’ordre du jour de la première réunion du Bureau l’élection du Secrétaire général, alors que cet acte substantiel a toujours eu lieu dans la foulée de celle du Président, la règle étant que quand celui-ci est de droite –ce qui a toujours été le cas- le Secrétaire général soit de Gauche. Cette double élection est le symbole de la parité politique, qui est une condition sine qua non du pluralisme et donc de l’unité de l’Association.
Ce comportement a conduit les membres du Bureau de gauche - ils sont 18 sur 36 - à quitter la réunion en signe de protestation.
Pour un vrai Pacte de Solidarité et de Progrès
Posté le 24 Novembre 2011
Face à l'intransigeance des élus de Droite, il n'a pas été possible de trouver un accord sur une résolution générale pour refermer ce 94ème Congrès de l'AMF. Ci-après donc la proposition de résolution générale des Maires socialistes et de progrès portant sur la création d'un vrai Pacte de Solidarité et de Progrès entre les collectivtés locales et l'Etat.
Les maires et présidents de communautés de France, rassemblés en ce 94e Congrès, représentant toutes les régions de métropole et d’Outre-mer, ont fait entendre leurs très graves préoccupations et inquiétudes au cours de ces trois journées de débats : la responsabilité qui pèse sur eux, dans une société marquée par la crise, est de plus en plus forte . a lors que leurs moyens sont de plus en plus restreints. Confrontés à la triple régression de la décentralisation, des services publics et des finances, ils veulent pouvoir continuer à agir pour l’intérêt général mais en appellent à une meilleure prise en considération de leur rôle et de leurs contraintes.
Souvent mises injustement en accusation pour leurs dépenses, les collectivités doivent être, au contraire, considérées comme un atout pour faire face à la crise. Le redressement des finances publiques ne pourra pas passer par des injonctions de l’Etat aux collectivités de dépenser moins mais par une action commune et solidaire pour contribuer à l’effort national.
Cela implique un tout autre mode de relation entre l’Etat et les collectivités, en particulier que le respect se substitue au dénigrement, que la critique cède le pas au dialogue, que la méfiance fasse place à la confiance. C’est en effet un véritable « pacte de confiance », nécessitant que l’Etat et les collectivités discutent ensemble, en partenaires responsables, des mesures à prendre pour le bien de l’intérêt général, qui doit être instauré.