L’Association des Maires de France (AMF) est clairement favorable à la réforme des rythmes scolaires. L’AMF considère que cette réforme est une loi de justice sociale car elle permet un accès à tous les enfants à la culture et aux sports.
Le Bureau de l’Association des maires de France, réuni le 2 octobre 2013, a demandé à l’État de répondre sans attendre aux préoccupations des maires sur les conditions de mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires, tant au niveau organisationnel que financier.
L’AMF demande au gouvernement une remise à plat des modalités du financement de la réforme et demande que cette réforme exigeait, pour éviter des inégalités dans les activités offertes aux enfants, des financements durables.
Je prends acte que notre association sera reçue par le Premier Ministre la semaine prochaine pour aborder notamment ce sujet.
L’AMF demande aussi la suspension des directives adressées par la CNAF limitant aux trois nouvelles heures périscolaires l’application permettant d’alléger les normes d’encadrement des accueils de loisirs périscolaires. L’AMF exige de la CNAF une véritable concertation indispensable à la mise en oeuvre de la réforme dans des conditions supportables.
Enfin, pour les communes ayant opté pour une application de la réforme en 2014, l’accélération du calendrier d’élaboration du projet d’organisation de la semaine scolaire et du projet éducatif territorial, imposée par certaines Directions Académiques des Services de l’Education Nationale, n’est pas acceptable.
Les maires ont besoin d'un délai suffisant pour conduire la concertation complexe avec les enseignants, les parents, le milieu associatif et, pour les transports scolaires, avec les Conseils Généraux, pour aboutir à un projet de qualité, dans l'intérêt de l'enfant.
André Laignel
Premier vice-président délégué de l'AMF
4 octobre 2013