Le camp de la honte doit changer de camp. Ce 25 novembre 2024 comme toute l'année, soyons mobilisées et mobilisés contre les violences faites aux femmes.
En France
213 000 cas de violences au sein du couple
94 000 viols ou tentatives de viols
1 femme sur 2 a déjà subi une violence de type sexuelle.
Seulement 11% des viols ou tentatives aboutiraient à une condamnation, créant de fait un sentiment d’impunité.
Après les combats au procès de Bobigny de Gisèle Halimi, dont la salle du Centre de Congrès d’Issoudun porte le nom, après les viols de Mazan, la force et le courage de Gisèle Pélicot lors du procès : il est temps de marquer un tournant historique pour le droit des femmes et contre la culture du viol.
Un contexte international alarmant
Violations inacceptables des droits de femmes dans le monde.
Régime barbare en Afghanistan où les femmes n’ont plus accès à l’école, n’ont pas le droit de chanter, de travailler, où ont été interdits salon de coiffure et d’esthétique.
Inquiétude quant à l’élection de Donad Trump aux USA : la mise en exergue des masculinistes présage le pire pour les droits des femmes outre atlantique.
La montée de l’extrême-droite en Europe : elle rend nécessaire une coordination et une action concertée à l’échelle européenne.
Localement
Je salue le réseau tissé localement entre la collectivité, le Centre Municipal d’Action Sociale, les services de l’Etat, le tissu associatif pour constituer un bouclier collectif et opérationnel à notre échelle (appartements dédiés sous la responsabilité du CMAS).
Les actions développées le 8 mars à destination du grand public, des scolaires sont un levier.
Les formations des agents de la collectivité sur la thématique « faire culture commune contre toutes les discriminations » sont essentielles et ce dispositif sera renforcé en 2025.
J'appelle à la vigilance et à la mobilisation collective.
André LAIGNEL