Demain, samedi 17 avril, je serai aux cotés des enfants d’Issoudun, de leurs parents et de leurs enseignants pour refuser la suppression de 11 postes dans les établissements publics de notre ville.
Je donne donc rendez-vous à tous les citoyens d’Issoudun, jeunes, familles, enseignants, élus … à l’Ecole Jean Jaurès à partir de 10 h. Car il ne s’agit plus, là, d’une nouvelle saignée, encore plus franche. C’est bien plus grave ! Ce qui est programmé, c’est bel et bien une fracture de l’égalité des chances, une dégradation du service public d’éducation pour tous.
Demain matin, les parents d’élèves, soutenus, je n’en doute pas, par bon nombre d’Issoldunois, procèderont à l’enterrement symbolique de l’école maternelle Jean Jaurès. Un convoi mortuaire rejoindra en fin de matinée le cimetière d’Issoudun.
Cette mise à mort de l’avenir de nos enfants, c’est bien entendu le résultat d’une politique gouvernementale soutenue par les députés et sénateurs locaux de droite qui ont voté pour 2012 la suppression de 413 postes dans l’Education nationale en région Centre, après les 400 déjà disparus à la rentrée de 2011.
Les conséquences immédiates nous les connaissons : classes surchargées, multiplication des classes à double niveau et recul de la formation des enseignants. De plus, les élèves les plus fragiles vont une nouvelle fois pâtir de la suppression de postes d’enseignants spécialisés. Ces nouvelles suppressions résument au final tout l’esprit de ce quinquennat et de cette législature : frapper les plus faibles, creuser les injustices.
Ensemble, défendons l’égalité d’accès à la connaissance et à l’apprentissage, refusons que l’avenir de nos enfants soit sacrifié !