Les maires sont au plus près des populations les plus fragiles, et plus particulièrement des jeunes, qui sont trop nombreux à connaître des difficultés en termes d’accès à la formation et à l’emploi. Elu local et Secrétaire général de l’Association des Maires de France, je suis satisfait de la prise en compte par l’Etat du rôle important joué par les communes et leurs groupements dans le service public de l’emploi. Les communes et les EPCI se sont toujours fortement impliqués dans la dynamique et le développement des contrats aidés et ce, depuis leur création.
Ce nouveau dispositif des emplois d’avenir destinés prioritairement aux jeunes les moins qualifiés ou en difficulté d’emploi est un nouvel outil pour les communes.
En représentant ce mardi 30 octobre 2012 l’AMF à Matignon et en signant avec Monsieur le Premier Ministre cette déclaration d’engagement, je tiens à rappeler la forte implication des collectivités qui se fera à deux niveaux : en leur qualité d’employeur de bénéficiaires d’emploi d’avenir et à travers l’outil des missions locales qu’elles ont majoritairement mis en œuvre sur leur territoire.
Notre association d’élus y a fait valoir ses préoccupations sur :
- la formation des jeunes bénéficiaires des emplois d’avenir, celle-ci devant être effective et viser à la reconnaissance d’une qualification,
- les moyens dont doivent disposer les missions locales pour accompagner ces jeunes dans l’emploi,
- la nécessité d’anticiper les conditions de sortie de ce dispositif, afin d’assurer aux jeunes un parcours professionnel.
Secrétaire général de l’AMF, Président du Comité des Finances Locales, j’inciterai nos adhérents, à travers les outils dont elle dispose, à s’impliquer dans le dispositif et les aidera à le mettre en œuvre territorialement.