Décès de Robert Badinter, réaction d'André Laignel
Disparition de Jacques Delors
Bourges, Capitale européenne de la Culture 2028 : une bonne nouvelle pour le Berry !
André Laignel réélu président du Comité des Finances Locales à l'unanimité
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AMF : la Droite provoque la crise !
Posté le 28 Novembre 2011
Pour la première fois, un Congrès de l’Association des Maires de France s’est terminé sans qu’une résolution finale ait été adoptée, fixant les points de convergence et les axes d’action rassemblant les Maires et Présidents de Communautés dans leur diversité et l’unité. Le Président de l’AMF n’a pas souhaité la simple discussion d’un texte dont les bases existaient et qui aurait pu, par le débat, permettre le rassemblement. Au moment où les Communes, mais aussi les Départements et les Régions, sont malmenées, souvent dénigrées et financièrement étouffées, la seule réponse des représentants de la droite à l’AMF est donc le refus de la confrontation d’idées et un assourdissant silence en réponse aux attentes des Maires de notre Pays.  De plus, M. PELISSARD et ses collègues ont refusé de mettre à l’ordre du jour de la première réunion du Bureau l’élection du Secrétaire général, alors que cet acte substantiel a toujours eu lieu dans la foulée de celle du Président, la règle étant que quand celui-ci est de droite –ce qui a toujours été le cas- le Secrétaire général soit de Gauche. Cette double élection est le symbole de la parité politique, qui est une condition sine qua non du pluralisme et donc de l’unité de l’Association. Ce comportement a conduit les membres du Bureau de gauche - ils sont 18 sur 36 - à quitter la réunion en signe de protestation.
Pour un vrai Pacte de Solidarité et de Progrès
Posté le 24 Novembre 2011
Face à l'intransigeance des élus de Droite, il n'a pas été possible de trouver un accord sur une résolution générale pour refermer ce 94ème Congrès de l'AMF. Ci-après donc la proposition de résolution générale des Maires socialistes et de progrès portant sur la création d'un vrai Pacte de Solidarité et de Progrès entre les collectivtés locales et l'Etat.   Les maires et présidents de communautés de France, rassemblés en ce 94e Congrès, représentant toutes les régions de métropole et d’Outre-mer, ont fait entendre leurs très graves préoccupations et inquiétudes au cours de ces trois journées de débats : la responsabilité qui pèse sur eux, dans une société marquée par la crise, est de plus en plus forte . a lors que leurs moyens sont de plus en plus restreints. Confrontés à la triple régression de la décentralisation, des services publics et des finances, ils veulent pouvoir continuer à agir pour l’intérêt général mais en appellent à une meilleure prise en considération de leur rôle et de leurs contraintes. Souvent mises injustement en accusation pour leurs dépenses, les collectivités doivent être, au contraire, considérées comme un atout pour faire face à la crise. Le redressement des finances publiques ne pourra pas passer par des injonctions de l’Etat aux collectivités de dépenser moins mais par une action commune et solidaire pour contribuer à l’effort national. Cela implique un tout autre mode de relation entre l’Etat et les collectivités, en particulier que le respect se substitue au dénigrement, que la critique cède le pas au dialogue, que la méfiance fasse place à la confiance. C’est en effet  un véritable « pacte de confiance », nécessitant que l’Etat et les collectivités discutent ensemble, en partenaires responsables, des mesures à prendre pour le bien de l’intérêt général, qui doit être instauré.
Si vous pensez que tout va bien, je ne suis pas votre candidat !
Posté le 23 Novembre 2011
Mes chers collègues, si vous pensez que tout va bien et que, si ça va mal, on n’y peut rien, disons-le clairement, je ne suis pas votre candidat ! Mais si vous ne supportez plus les injustices qui vous sont faites, l’absence de dialogue, l’abaissement de notre fonction ; si vous refusez d’être les boucs émissaires de la crise, la casse des services publics ; si vous refusez de voir nos libertés reculer ; mais aussi, si vous êtes fiers d’être maires et que vous voulez, simplement, les moyens de votre mission et le respect – oui, est-ce trop demander ?– le respect qui est dû à votre engagement, Alors je suis votre candidat !
Ces trois régressions qui sont en marche
Posté le 22 Novembre 2011
Mardi 22 novembre, à la tribune du 94ème Congrès des Maires de France, André Laignel a présenté le rapport d'activité 2011.   Chers Collègues , Nous avons dû faire face tout au long de l'année qui vient de s'écouler à des textes se multipliant, s'additionnant, parfois se télescopant, et les services de l'AMF ont dû être sur tous les fronts. Je voudrais à ce moment de mon propos commencer par leur rendre hommage. Nous avons la chance d'avoir au siège de l'Association des maires de France des femmes et des hommes compétents, engagés, loyaux et je pense que c'est l'une des richesses de notre association que ces femmes et ces hommes qui, tout au long de l'année, sont à votre service. Je pense que nous pouvons collectivement les remercier en les applaudissant. J'ai dit « une année chargée », elle est retracée dans le rapport écrit que chacun d’entre vous a reçu, je ne vais pas, vous vous en doutez, le paraphraser, je vous y renvoie donc. C'est d'ailleurs sur ce rapport écrit que vous devrez le moment venu, c'est-à-dire à partir de demain, voter quitus ou non à l'Association des maires de France dans son action pour toute l'année qui vient de s'écouler. Mais, au-delà de ce qui est retracé, qui est important, il y a bien entendu un certain nombre de sujets d'actualité, qui requièrent notre attention et qui, pendant ces trois jours, vont être au cœur des débats que nous allons devoir mener ensemble. L'année a été rude, je ne pense pas que l'expression soit exagérée, ce sont des réformes, je le disais tout à l’heure, qui se sont empilées, parfois télescopées, quelques-unes bricolées, d'autres brutales parfois. Au total et malgré l’excellent travail accompli par l'Association des maires de France, je dirai que le compte n'y est pas. Nous avons évité le pire, mais nous sommes dans beaucoup de domaines loin de l'acceptable.
La liberté de conscience n'est pas négociable
Posté le 19 Novembre 2011
Dans une lettre envoyée le 18 novembre, André LAIGNEL, Maire d'Issoudun et Président de l'Association des Maires et Elus de Progrès de l'Indre, rappelle au Préfet du département que la "liberté religieuse'" n'a aucune valeur aux yeux du droit français et que surtout, elle n'a pas le droit de cité dans notre République laïque. Il lui demande en conséquence, de rectifier l'intitulé d'une conférence organisée par les services de l'Etat, réaffirmant ainsi son attachement à la liberté de conscience et à son scrupuleux respect.                          Monsieur le Préfet,                                   Vous avez souhaité installer une conférence départementale dite « de la laïcité et de la liberté religieuse » le 6 Décembre prochain. Cette réunion fait suite à la publication d’un « code de la laïcité et de la liberté religieuse » initié par Monsieur le Ministre de l’Intérieur, de l’Outre-Mer, des Collectivités locales et de l’Immigration.                            Je me permets de vous rappeler que seul le Parlement peut se livrer à un exercice de codification. Le document évoqué est, à mon sens, un recueil et non un code. L’initiative, dont vous avez la charge, pose d'autre part, sur le fond un grave problème. Le vocable « liberté religieuse » ne renvoit à aucun concept ; il n’existe pas en droit français. Il a toujours été rejeté par les républicains lui préférant, notamment dans la loi de 1905, celui de « liberté de conscience » qui est plus universel parce qu’il reconnaît la liberté de croire –ce que vous appelez la liberté religieuse- et la liberté de ne pas croire, d’être athée ou agnostique, ce qui concerne la majorité de nos concitoyens d’après de récentes enquêtes..."
Chaque voix compte pour battre Sarkozy !
Posté le 12 Novembre 2011
Préparer le Changement et battre Nicolas SARKOZY, voilà bien sûr notre feuille de route pour les mois à venir... Mais, encore faut-il être dans la capacité de voter ! Electeurs radiés des listes électorales après un déménagement ou Français naturalisés à qui on n'a jamais proposé de s'inscrire : 6 % environ de nos concitoyens, et jusqu'à 15 % dans certains quartiers, ne sont pas inscrits sur les listes électorales. Sans compter les très nombreux "mal-inscrits", électeurs vivant à une adresse différente de celle à laquelle ils sont inscrits : ils ne reçoivent pas les professions de foi des candidats et ne peuvent voter qu'en se déplaçant ou par procuration, gonflant ainsi, souvent, les rangs des abstentionnistes.

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