"Châteauroux à gauche : Laignel passe le relais" titre la Nouvelle République

André Laignel a annoncé hier qu’il quitte la présidence de Châteauroux à Gauche. Il a appelé au rassemblement des forces de gauche et de progrès.

Pas de méprise au moment de scruter la photo : les personnes réunies hier après-midi devant l'hôtel-restaurant Best Western, ne constituent pas encore une liste pour les municipales de 2014. Mais sans faire injure aux membres de Châteauroux à gauche, on peut tout de même parler d'ébauche. Autre importante nouvelle annoncée ce samedi : après deux années et demie de labeur, André Laignel quitte la présidence de l'association. Avant de partir, il a lancé un vibrant appel au rassemblement de toutes les forces de gauche : « L'ambition du départ était de construire un projet et de rassembler des équipes. Ces deux objectifs sont désormais en œuvre ».

"Ils veulent changer d'air et d'ère"

Les cent vingt membres de Châteauroux à Gauche ont planché sur cinq axes forts – la ville et l'emploi, la ville solidaire et sûre, la ville jeune, la ville du mieux vivre, la ville de culture et d'histoire. Et ils sont arrivés à la conclusion que Châteauroux a des atouts. Mais que ses dirigeants actuels manquent d'une vision d'ensemble et d'avenir.

Veulent-ils changer d'air ou d'ère, à Châteauroux à Gauche ? Les deux, mon général. En attendant, pourquoi pas, d'en faire un futur slogan de campagne, l'important est ailleurs : dans le rassemblement appelé de tous ses vœux par André Laignel. « Avec notre équipe d'animation forte de onze hommes et de dix femmes, nous disposons d'une ossature solide. Maintenant, nous nous tenons à la disposition de l'ensemble des forces de gauche et de progrès pour trouver un bel et bon accord. » Promis, juré, les gens de Châteauroux à Gauche feront tous les efforts pour arriver à ce fameux accord. Et pour André Laignel, « l'automne sera décisif ». Chacun sait désormais à quoi passer l'été qui débute : cogiter pour trouver la meilleure combinaison possible.

Bruno Mascle

Article publié dans la Nouvelle République du dimanche 28 juin 2013.